Texte : Morgan Couturier – Alors que le rallye L’Épicurien gagne en popularité, Guillaume Chalvin a de nouveau usé de son sens de l’organisation pour concocter un 2e Megève Tour réussi. Et dire que le Genevois s’est obligé à refuser certains bolides…
Ils sont tous amoureux d’elles, et à leur bord, ils se sentent tous pousser des ailes, à la différence près, que Guillaume Chalvin et ses convives, partent de bon matin, sur les chemins, sur quatre roues. Pour la deuxième année de son Megève Tour, le Lyonnais installé à Genève, avait ainsi mobilisé quelques bons copains, pour embrasser les lacets des routes de Haute-Savoie. Pour chérir les plaisirs de la vie aussi, comme le veut la tradition du rallye L’Épicurien, l’intéressé sut allier les ronronnements de belles voitures, avec les arts de la table.
Dès lors, s’il fut question, pour les 44 équipages et les quelque 90 passionnés, d’arpenter les pourtours du lac d’Annecy, en empruntant les col de l’Épine, de la Forclaz ou des Aravis, ces derniers purent également goûter à la terrasse du refuge, prendre un café à l’Abbaye de Tamié ou encore déjeuner aux Rochers Blancs. Puis vint le temps de rentrer, d’empiler une dernière fois, les kilomètres, avant de rejoindre le Palais de Megève, pour exposer çà et là, quelques belles Alpine, Maserati et autres Porsche.
« C’est une très belle édition, dans le sens où l’an passé, nous étions que 25 voitures. J’ai eu beaucoup de demandes. J’ai même dû refuser certaines personnes », exposa Guillaume Chalvin, ravi de réunir et de fédérer Genevois, Mégevans et une poignée de Lyonnais, autour d’une belle balade. Cela méritait bien un ultime apéritif au Amore Hibou, avant de s’accorder un ultime délice au Hibou Blanc. Qu’à cela ne tienne, les moteurs n’auront que peu de temps pour refroidir. Le rallye l’Épicurien ne reste jamais bien longtemps à l’arrêt.
