Par Eva Bourgin

En janvier 2022, un troupeau de 220 vaches laitières de Saint-Laurent (74), commune limitrophe de La Roche sur Foron, sera condamné à l’abattoir par les services de l’État. Mobilisation générale !

La cause ? L’une d’entre elles a contracté la brucellose, le 10 novembre dernier. Détectée, elle est aussitôt extraite et rapidement éliminée. Ses congénères sont testées négatives mais les services de l’Etat exigent qu’elles soient elles aussi, bientôt abattues. Un drame pour l’éleveur impuissant face au rouleau compresseur étatique.

La maladie condamne parfois, l’État en sait quelque chose depuis presque deux ans. Mais lorsqu’il s’agit d’un troupeau de « bêtes », le dogme administratif semble prendre le pas sur la vie et la justice la plus élémentaire. Maladie transmissible, la brucellose est la terreur des élevages bovins. Elle peut provoquer une série d’avortements sur un troupeau, ce qui explique la crainte d’une contagion.

Un objectif de 75 000 signatures sur Change.org !

 Dans notre cas, les nouveaux nés sont en parfaite santé, aucun avortement à l’horizon et pourtant… un triste sort dramatique attend ces vaches et ces gémisses. Début décembre, celles-ci ont obtenu un sursis au sein de leur ferme mais le couperet pourrait tomber en janvier. L’histoire d’une vie, celle d’un éleveur qui aime ses animaux depuis 40 ans et auquel il faudra des années avant de reconstituer un tel cheptel.

Une décision avec pour seul but de maintenir le statut « indemne » de la France face à la brucellose. Sans surprise… celui-ci permet de conserver des avantages commerciaux de livre échange avec l’étranger. Pour beaucoup et heureusement, une vie reste une vie et ne devrait pas être enlevée injustement, que ce soit par l’État ou d’autres.

> Pour soutenir cet éleveur, rendez-vous sur : https://www.change.org !