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Par Alain Vollerin*

Dire l’obligation de partir, en prenant tous les risques, sans rien perdre de son identité… Où, on ne parlait que de ses sculptures en bronze, ses personnages énigmatiques, mais aussi, si proches des êtres qui composent notre société, des hommes et des femmes, souvent noirs, et toujours en partance.

Bruno Catalano Megeve People 2Accompagnés d’un bagage simple qui contient l’essentiel de leur possession, de leur identité, de leur intimité. On rejoint là, les préoccupations d’une importante figure de l’art contemporain mondial, présent dans de très nombreuses biennales, Barthélémy Toguo, le Camerounais, qui lui aussi, a longtemps travaillé sur les problèmes identitaires, et du passage des frontières, à l’heure des vastes migrations, et de la Mondialisation. L’œuvre de Bruno Catalano fait écho au drame de l’immigration, au devoir de fuite de toute une partie de l’humanité, chassée de son lieu de naissance, au péril de sa vie, souvent pour des raisons de contraintes économiques. Autant de questionnements qui font l’essentiel de l’intérêt de l’œuvre de Bruno Catalano qui trouve un réel écho, un vif engouement auprès de nos contemporains. Ses œuvres sont visibles à la galerie Bartoux qui le représente aussi à Paris, à Saint-Paul-de-Vence, à Courchevel, à Honfleur, et à New York.

*Critique et historien d’art, membre de l’Aica